Sacré mandala (1/2)
On en parle beaucoup… On le dessine, on le colorie, on le bricole, bref on l’aime. Le mandala, cette figure sacrée, est partout – et bien entendu dans les cartes !
Petite balade subjective dans un univers fascinant…
Littéralement, mandala signifie cercle, et même cercle magique en sanskrit. On le repère facilement car c’est un dessin centré, souvent une rosace. On peut le définir comme un ensemble de figures géométriques, où dominent le cercle et le carré, ordonnées autour d’un centre.
Le mandala, qui est une représentation spirituelle de l’ordre du monde, invite à la méditation. Dans de nombreuses traditions orientales, le contempler et s’unir à son centre, où se tient la divinité suprême, permet à l’être d’accéder à sa propre nature divine et se fondre dans l’unité originelle. C’est l’illumination. Trop fort le mandala !
Et c’est aussi très beau,
comme cet As de Deniers, un arcane dit mineur du tarot de Marseille :
Au début du 20ème siècle, le psychanalyste Jung s’y est intéressé de près. Il avait remarqué que l’inconscient, en période de trouble, produit parfois spontanément des mandalas lors de rêves ou de peintures, ce qu’il a interprété comme une tentative de guérison.
Mais pour comprendre un mandala, mieux vaut le regarder, s’imprégner de son énergie… Se laisser fasciner aussi, comme par ce jeu un peu sulfureux :
Bien entendu, on trouve de nombreux mandalas dans la nature…
y compris quand on tente de la domestiquer, à l’image de notre pensée :
Notons que le labyrinthe est un mandala décrivant un chemin initiatique :
La roue est par essence le symbole du mandala. Elle tourne autour de son axe, image des transformations perpétuelles de la vie que nous devons accompagner.
On la retrouve, entre autres, dans la Roue de fortune du tarot de Marseille, ici dans une version… décalée.
Les chakras, roues en sanskrit, ces centres énergétiques qui jalonnent notre corps, sont aussi des mandalas. Cette représentation poétique n’est pas sans évoquer le septième et dernier chakra, siège de l’accomplissement spirituel :
Les anges aiment bien ces figures sacrées, comme Nith-Haiah, justement surnommé « le Voyant » :
Tandis que Nelchael, dit ‘le Logique », très appliqué, ajuste son compas pour nous tracer un magnifique mandala…
Et pour rester dans l’ambiance céleste, l’œil de Dieu qui voit tout avec amour (enfin, espérons-le) :
Bientôt le prochain épisode avec une petite approche des quatre éléments au travers du mandala…
Besoin d’une aide céleste ? Les anges sont là pour vous.
En savoir plus sur un ange qui a mal tourné…